La date du 24 janvier correspond au jour durant lequel eurent lieux les événements qui apportèrent son indépendance au Pays de Vaud, alors sujet des Bernois. Mais il ne deviendra un canton dans le vrai sens du terme qu’en 1803, le 14 avril – l’autre date clé de l’histoire vaudoise.
En décembre 1797, le Directoire français place le Pays de Vaud sous la protection de la France; ceci à l’instigation de Frédéric-César de la Harpe, établi à Paris.
Le 23 janvier 1798, le général Ménard invite les Vaudois à se libérer de la domination bernoise.
Ménard dépêche son aide de camp avec une sommation au général bernois établi à Yverdon : Berne doit retirer ses troupes et reconnaître l’indépendance vaudoise. Les baillis sont alors reconduits aux frontières du canton.
Un obscur incident a lieu à Thierrens le 25 janvier : les messagers essuient des coups de feu de la milice locale ; deux hussards sont tués. Le prétexte est trouvé. L’armée française peut entrer dans le Pays de Vaud, puis se lance à l’assaut de Berne, qui tombe le 5 mars.
Un certain Napoléon Bonaparte imposa aux vaudois le régime de la République helvétique par l’Acte de Médiation le 19 février 1803. La devise «Liberté et Patrie» fut proclamée pour la première fois lors de la première séance du Grand Conseil le 14 avril 1803.
Le canton de Vaud a son hymne : « Vaudois, un nouveau au jour se lève...«
Page d’histoire (extrait du « Dictionnaire historique de la Suisse »)